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Dans plusieurs pays européens, les partis de droite populiste sont en tête des sondages. En Finlande, ils font même désormais partie du gouvernement. Blick explique ce succès et dit quelles seront les conséquences de cette tendance pour l'Union européenne et la Suisse.
En Italie, la Première ministre, Giorgia Meloni, membre du parti de droite Fratelli d'Italia, est au pouvoir depuis octobre 2022.
En Finlande, les conservateurs vainqueurs des élections viennent d'intégrer le Parti des Finlandais, arrivé en deuxième position, au gouvernement. Le parti de droite populiste obtient des postes importants comme le Ministère des Finances ainsi que celui de l'Intérieur, qui est également responsable de la politique d'asile.
En Suède, les Démocrates suédois sont aussi arrivés en deuxième position lors des élections de l'année dernière. Ils ne participent certes pas au gouvernement minoritaire de centre-droit, mais ils ont leur mot à dire.
En France, si les élections présidentielles avaient lieu aujourd'hui, Marine Le Pen, du Rassemblement national, les remporterait, selon les sondages.
Pourquoi cette percée de la droite? Jonathan Slapin, professeur de politique européenne à l'université de Zurich, attribue cette évolution «à la croissance habituelle du soutien aux partis d'opposition»: «Il est courant que les électeurs soient souvent désabusés par les partis au pouvoir. Ainsi, en Allemagne, les Verts et le SPD ont perdu simultanément leur soutien, tandis que la CDU et l'AfD ont tous deux gagné en popularité.»